La plus fantastique découverte archéologique, ethnographique
et mythologique de biscuits anthropomorphiques

Petits pains oubliés est un entresort poético-scientifique, une exposition dans un chapiteau-musée, présentée sous la forme d'un cabinet de curiosité où chaque élément ( collections d'objets d'art, d'outils, de précieuses reliques ) est mis en valeur dans des petits théâtres en bois, sous des vitrines ou encore sur des pieds sculptés. Chaque objet témoigne d'une grande découverte archéologique, soigneusement conservé et classé. La Société des Amis de Pablo Cana invite par petits groupes de 15 à 20 personnes à entrer dans son musée accompagné de guides assermentés et décalés. Visites suréalistes, poétiques, chacun pénètre dans un monde inconnu : celui du biscuit anthropomorphique...
     
 
Dans l'idée que l'histoire se révèle dans notre imaginaire, pour ensuite offrir des témoignages que nous rendons véridiques, cette découverte surprenante apporte une preuve concrète à un temps fantasmé de notre histoire.
Situé à une période post-antique, dans une contrée bousculée par les invasions incessantes, les traces enfouies, révélées par hasard dans un champ de blé, vérifient l'hypothèse de l'existence d'un groupe humain aux codes de vie étranges. A partir des éléments retrouvés, la cohérence du groupe est méticuleusement reconstituée, de façon à retrouver la trame des rites sociaux, les bribes d'une mythologie des origines et de quelques héros, les gestes quotidiens et la conception du monde. Si l'univers reste obscur sur beaucoup de points, si les relations entre les objets tentent des explications hypothétiques, si la synthèse de la découverte laisse une marge à l'erreur, la nature même de la découverte offre néanmoins un outil incontournable à l'exploration de notre passé et, au-delà même de la valeur scientifique incontestable de l'ensemble de l'exposition, c'est une interrogation profonde et méthodique sur notre lecture de l'histoire qui est présentée.
     
L'élément primordial de ces fouilles est la présence de petits pains sculptés en forme de visage, plus ou moins bien conservés, qui semblent être le produit d'un rite quotidien. La quantité et la diversité de ces petites têtes expressives impliquent une conception collective, et ponctuent des évènements d'ordre sacré ou profane de façon récurrente. Selon la disposition de ces têtes lors des fouilles, des "scènes " ont pu être reconstitués, et, exposées dans des caisses en bois, exprimées à nouveau leur composition originelle. C'est à partir de ces reconstitutions que des hypothèses ont pu être tiré sur les modes de vie du groupe.
 
     
Le premier point important qui est apparu est la notion toute relative entre le quotidien et les évènements rituels et magiques. La traduction par petits pains d'évènements aussi bien banals qu'extraordinaires rend difficile la hiérarchisation et l'importance de ces évènements : Manger, boire, être là sont autant représentés que des évènements constructifs du groupe, naissance, mariage et tout ce qui est relatif aux mythes et légendes. De même, le peu de variations dans la représentation anthropomorphique, à par la taille ( qu'il semble difficile d'attribuer à une conception hiérarchique) et quelques variations dans l'expression, semble confirmer une vision globale et synthétique du monde, rendant le groupe invariablement cohérent et obsédé par la reproduction de traces de ce qu'ils sont et font.
     
La seconde hypothèse constitue la piste la plus probable et l'explication la plus crédible de l'ensemble de l'œuvre retrouvée. Le groupe s'est constitué autour d'une nécessité de reconnaître son existence matérielle, comme si l'alternance du jour et de la nuit, de la veille et du rêve, entre les activités physiques et l'univers onirique, les contours restaient très flous. L'obligation alors de laisser souvent et régulièrement des traces s'est elle-même mélangée entre la nécessité de faire à manger et celle de ne pas faire disparaître ce qui se fait. D'où, très certainement une expression plastique originale à base de galettes cuites. L'ambiguïté de la présence physique, terrestre, comme si le corps n'avait pas assez de poids, comme s'il était aussi évanescent que nos rêves, explique la nécessité fondamentale de reproduire des traces pour se rappeler que l'on existe.Paradoxalement, l'exposition refait surgir ces traces qui devaient témoigner de l'existence de ce groupe, et que le contexte instable de l'époque et l'érosion du temps avaient enseveli à jamais.
 
     

La Société des Amis de Pablo Cana

     
 
Le Président d'honneur
( et pâtissier- chaman à l'occasion)
 
 
Grégoire Charbey
 
 
 
 
Les guides assermentés
 
     
 
Elise Combet
  Hubert Jégat
 
Les Membres fondateurs de la Société des Amis de Pablo Cana :

Garance Marneur

Virginie Pousserot

Anthony Fleury

Elise Champion

Sebastien Leboursicaud

Jérôme Angius

Jean-Louis Vandervliet

Bernard Jégat

Michel Bernad

 

 
A.P.O.P.C.Q ( Association pour le Promotion de l'Oeuvre de Pablo Cana au Québec)
     
 
Le Président d'honneur
( et guide par intérim)
 
     
 
 
 
Jacob Brindamour
 
     
 
Les guides assermentés
 
     
 
Myriame Larose
 
Antoine Laprise
     
Les Membres de l'A.P.O.P.C.Q ( adhérente de la Société des Amis de Pablo Cana) et à jour de leur cotisation :
South Miller
Sylvain Longré
Valérie Provost
 
PLUS D'INFOS sur L'A.P.O.P.C.Q sur le site des SAGES FOUS : http://www.sagesfous.com/PPO/ppo.html

 

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