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« Nul ne l’a jamais vu, ou plutôt les personnes qui l’ont vu n’ont jamais pu le décrire car on n’a retrouvé que leur corps, horriblement mutilés. »
Robert Desnos  

 

Texte et Mise en scène : Hubert Jégat
Jeu et Manipulation : Elise Combet, Aurélie Hubeau, Morana Dolenc, Philippe Fauconnier et Brice Coupey
Régies : Alexandre Sarrazin et Joseph Jaouen
Animations et images : Sam Anderson
Création lumières et robot : Jean-Louis Vandervliet
Construction des marionnettes : Elise Combet
Costumes et accessoires : Isabelle Sangleboeuf
Création musique : Quatuor P.L.O.U.M ! / Daniel Monforte et Grégoire Charbey.
Construction : Bernard Jégat et Michel Bernad


Production : CréatureS cie
Coproduction : Scène nationale 61, Théâtre de Laval – Scène conventionnée, Théâtre Jean Arp – Ville de Clamart – Scène conventionnée, Ville de Segré, L'Hectare – Scène conventionnée de Vendôme, Théâtre de l'Ecluse – Cie Pièces et main d'oeuvre, Théâtre L'Epidaure - Cie jamais 203.
Avec le soutien fnancier de : Union Européenne (Leader+) - Pays de la Haute Sarthe,
Ministère de la culture – DRAC Pays de la Loire et Basse Normandie, Centre National du Cinéma – DICREAM, Région Centre, Région Pays de la Loire, Région Basse Normandie, Conseil Général de la Sarthe, Institut International de la Marionnette, Espace Périphérique – Mairie de Paris et Parc de la Villette.
Avec l'aide de : CREAM Basse Normandie, Lycée M. de Navarre – Alençon, Université F. Rabelais - Théâtre universitaire de Tours, Centre des Ecritures Contemporaines Numériques - Mons (Be), Théâtre de l'Enfumeraie et Ville d'Allonnes.

 

 

La succession de meurtres qui ensanglanta Whitechapel en 1888 demeure un mystère non élucidé et encore brûlant pour une poignée de passionnés, un événement profondément ancré dans l'imaginaire collectif de l'Occident. Figure fondatrice de la modernité, Jack l'éventreur a bien gagné son statut de mythe.
Se nourrissant des faits authentifiés autant que des nombreuses fictions ou interprétations plus ou moins fantaisistes de l'histoire, CréatureS cie choisit d'apporter sa pierre à l'édifice en écrivant son propre scénario. Un thriller qui mêle histoire et anticipation, flirtant avec les zones d'ombre de l'affaire, bousculant la chronologie, mettant à bas les conventions et toute tentation de reconstitution du réel.
Jack se situe dans le creuset d'une ville-capitale mondiale, dans les fondations pourries d'un empire à son apogée. Il expose une société pervertie où la ségrégation sociale broie l'individu pour en tirer la force vitale, dans une sorte d'alchimie des corps.
La présence inquiétante du robot, effroyable machine à tuer, renvoie au fantasme de l'homme démiurge qui du Dr Caligari, aux Drs Frankenstein ou Jekyll succombent tous à la transgression ultime.
L'écriture, à plusieurs plumes et plusieurs mains, place le texte, l'image animée et la marionnette au même niveau. Elle bouleverse les repères et emporte le spectateur dans un territoire imaginaire, nappé d'un épais brouillard et baigné d'une pénombre où se tapissent nos peurs les plus primaires.

 


 

 

 

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voir des extraits du spectacle

 

Retrouvez les étapes de la création...

Autour de Jack l'éventreur...
Etape de recherche musicale et sonore

En amont de la création du spectacle, nous avons proposé une étape de recherche sonore et musicale autour d’un ciné-concert au printemps 2008 présenté au Prieuré Saint Cosme à La Riche.  Cette étape a pris la forme d’un ciné concert sur le film The Lodger d’Alfred Hitchcock. Mélange des sonorités et des univers, le Quatuor PL.OU.M ! (Stéphane Bonneau - violoncelle, Abraham Quivooij - alto, Laurent Zeller - violon et Daniel Monforte - contrebasse),  ont partagé l’espace musical avec Stephane Xeres et Grégoire Charbey aux machines électroniques.

The Lodger ("Les cheveux d'or")

Noir et blanc / Muet / 1926 
Réalisation : Alfred Hitchcock
Avec : Ivor Novello, June , Arthur Chesney, Marie Ault

Londres. Pour la septième fois, le "vengeur" a frappé, tuant à nouveau un mardi soir une jeune femme blonde. Seule précision dont on dispose : il dissimule le bas de son visage. Mrs Bunting loue une chambre à un jeune homme à l'allure quelque peu mystérieuse.

Après ses deux premiers films, Hitchcock réalise une œuvre dont le décor est le cadre qui lui est le plus cher, Londres. Mais il s'agit d'un Londres criminel et le film s'inspire de la série d'assassinats commis par Jack l'éventreur.

écouter des extraits musicaux

 

 

« Le Robot est un dispositif mécanique accomplissant automatiquement des tâches généralement considérées dangereuses ou pénibles pour un humain. »

Et si Jack était une machine à tuer ? La violence et le caractère chirurgical des crimes de Jack l’éventreur pourraient il être attribués à un homme ? Et si un robot  avait été l’auteur de cette sombre tuerie de Whitechapel ?...

Au coeur du spectacle et marionnette animatronique, Jack sera incarné par un robot. Le robot, fait d’un squelette d’aluminium, de servomoteurs, de capteurs et de fils électriques, portera le costume de Jack l’éventreur. Télécommandée à distance, cette marionnette des temps futurs est développé par Jean Louis Vandervliet qui lui a déjà appris à ecrire son prénom...

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Et pour le plaisir quelques croquis... dessins de travail... idées... dessinées lors de notre résidence de travail à Culture Commune - scèné nationale du bassin minier.

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